Construire son avenir
Faculté des sciences juridiques,
politiques et sociales (FSJPS)

Le Mot du Doyen

  • Un peu d’histoire pour commencer…

Après avoir relevé de l’Université de Lille II – Droit & Santé, la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales (FSJPS) appartient, depuis 2018 et la fusion des trois Universités lilloises (Lille I, Lille II, Lille III), à l’Université de Lille intégrant depuis 2022 les Grandes Ecoles de la métropole dont Sciences po Lille et l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) avec lesquelles la Faculté développe d’ailleurs d’étroits partenariats (Académie ESJ, Préparation au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature notamment). Intégrée à l’une des deux plus importantes universités françaises et figurant parmi les principales Facultés de Droit et de Science politique hexagonale, la FSJPS s’inscrit par ailleurs dans une très longue tradition universitaire. 

Fondée en 1559 à Douai, la Faculté est en effet transférée à Lille en 1887 dans une logique d’affermissement scientifique et républicain. Tout au long du XXème siècle s’y succèderont d’ailleurs d’illustres professeurs de droit, tels que Gaston JEZE, René CASSIN ou encore Mirelle DELMAS-MARTY pour n’en citer que quelques-uns.  

  • Pour poursuivre, un peu de géographie…

Installée durant une trentaine d’années à Villeneuve d’Ascq, la Faculté regagne en 1995 Lille où elle dispose désormais, à proximité du centre-ville et des gares, d’un Campus au sein du quartier Moulins. Issu de la réhabilitation d’une filature alliant harmonieusement conservation du patrimoine et modernité, le Campus Moulins abrite, outre les amphithéâtres et salles de cours, une bibliothèque universitaire, une cafeteria, une salle de sport, un centre de santé, l’Ecole des avocats de la Région Nord-Ouest ainsi que toute une série de services universitaires dont un restaurant sis à une centaine de mètres. Au-delà de la métropole lilloise, la Faculté dispose d’une Antenne à Cambrai au sein du Centre universitaire « La Forêt » où, avec le soutien de la Communauté d’agglomération, elle propose, dans une logique d’accessibilité à l’enseignement supérieur, une licence en droit, une licence professionnelle ainsi qu’un master en droit du patrimoine culturel.

  • Et un projet d’établissement pour finir.    

Inclusivité et ambition sont au cœur de la démarche universitaire engagée par la Faculté au sein de l’Université de Lille, d’abord et avant tout parce que l’établissement inscrit ses missions dans le cadre du service public de l’enseignement supérieur et des principes qui le régissent, dont celui à caractère constitutionnel de la quasi-gratuité. Mais que de celle-ci aucune ambiguïté ne prospère ! L’enseignement supérieur public a bien un coût. Néanmoins, supporté pour l’essentiel par la collectivité, il ne l’est pas par les étudiantes et étudiants dans une logique républicaine d’égalité des chances. C’est également dans cet esprit qu’il importe aux établissements publics d’enseignement supérieur – seuls habilités par le législateur à prendre l’appellation d’Université sous peine d’amendes – d’offrir une formation de grande qualité permettant à chacune et à chacun d’atteindre son niveau d’excellence et de s’épanouir en atteignant ses légitimes objectifs personnels et d’insertion professionnelle. Pour y parvenir, la Faculté dispose de nombreux atouts.

  • Offre de formation particulièrement étendue jusqu’au master (et même au doctorat)

En premier lieu, elle propose une offre de formation étendue de la licence générale (Droit, Droit international et Droit européen, Science politique, Administration économique et sociale) au master (15 mentions, plus de 40 parcours couvrant toutes les grandes branches du droit, de la science politique et de l’AES). Elle délivre également des licences professionnelles (5 mentions), une licence administration publique dans le cadre de son Institut de Préparation à l’Administration générale (IPAG), la capacité en droit et toute une panoplie de diplômes universitaires sur des thématiques bien ciblées, notamment dans l’optique de la formation continue. Dotée également d’un Institut d’Etudes judiciaires et d’un Institut de criminologie, la Faculté délivre plusieurs préparations spécifiques à l’accès à certaines professions et/ ou concours. Grâce à cette offre étendue, la Faculté est effectivement en mesure de proposer à ses étudiantes et étudiants de poursuivre en son sein, dans une logique de spécialisation progressive, leurs études jusqu’au master, voire jusqu’au doctorat.

  • Equilibre entre l’indispensable socle académique et la nécessaire professionnalisation

La Faculté est en deuxième lieu attentive à maintenir un équilibre fécond entre, d’autre part, la transmission et l’appropriation d’un solide socle académique de connaissances et de compétences et d’autre part la nécessaire mise en situation permettant tout à la fois d’affiner le projet de formation comme de préparer l’insertion professionnelle.

Sur le premier terrain, la Faculté dispose d’un insigne avantage tenant à l’adossement de l’ensemble de son offre de formation à une recherche scientifique reconnue et dynamique. Les cours y sont ainsi en principe dispensés par des enseignants qui sont également des chercheurs contribuant donc à la production des connaissances. Détenteurs à tout le moins du doctorat en droit, en science politique ou en Economie, ils ont été qualifiés par les instances nationales (Conseil national des universités) et ont été recrutés au terme de concours particulièrement sélectifs de sorte qu’ils figurent parmi les meilleurs spécialistes de leur discipline. C’est pourquoi, la Faculté comporte trois unités de recherche reconnues nationalement et internationalement : le Centre d’Histoire judiciaire (CHJ), le Centre de Recherche Droits et perspectives du droit (CRDP) et le Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS).  Les étudiants et étudiantes sont ainsi régulièrement invités à assister à des colloques, des journées d’études, des conférences avec les meilleurs spécialistes des questions abordées. Au cours des dernières années, notre Faculté a ainsi accueilli les congrès de plusieurs sociétés savantes dans les différentes branches du droit et de la science politique.

Conduisant à partager les dernières avancées scientifiques, cette ambition académique ne conduit nullement à reléguer au second plan la dimension professionnelle effectivement présente à chaque niveau de formation selon des modalités adaptées à chacun d’eux. Dès la première année de licence puis tout au long du cursus, il est ainsi loisible aux étudiantes et étudiants de réaliser un stage sachant que cette expérience professionnelle devient en principe obligatoire en master. Dans leur quête de stage et de formalisation de ses modalités, les étudiants sont accompagnés notamment par un service de la Faculté qui, au-delà, propose des conférences métiers, des visites et toute une série de prestations visant à faciliter l’insertion professionnelle. La professionnalisation est également favorisée par l’attribution de certaines catégories d’enseignements à des praticiens qui proposent une appréhension complémentaire des disciplines étudiées. Les équipes pédagogiques recourent également à des simulations de négociation, de procès etc. – parfois dans le cadre de concours nationaux voire internationaux – en vue d’intégrer des mises en situation extrêmement bénéfiques tant sur le plan académique que sur celui de la professionnalisation. Enfin, au-delà même des importants liens voire partenariats noués par les acteurs du monde socio-économique, la Faculté a largement intégré l’apprentissage dans le cadre de ses formations de master, ce qui présente le double avantage de faciliter l’insertion professionnelle et de contribuer au financement de la vie étudiante.  

De manière parfaitement transversale, il importe de souligner la politique spécifique de la Faculté en matière de langues vivantes. Au-delà du fait qu’elle en propose trois (Anglais, Allemand et Espagnol), elle a développé un programme pédagogique en lien étroit avec son périmètre disciplinaire. Ainsi, les enseignements de langue ne portent pas sur la dimension purement « communicationnelle » de celle-ci mais bien sur l’objet de la formation (droit, science politique et économie) dans la langue étudiée, étant entendu que les domaines abordés en langue sont définis en fonction de la thématique principale de l’année considérée. Au-delà, la Faculté a particulièrement développé ses relations internationales et multiplié les partenariats universitaires à travers toute l’Europe et plus largement le Monde. Disposant d’un service propre dédié à cette question, elle offre notamment aux étudiantes et étudiants la possibilité de réaliser une année ou un semestre à l’étranger au cours de la troisième année de licence. Plus de 300 étudiants réalisent ainsi leur troisième année à l’étranger au sein d’une Université partenaire.       

  • Vitalité facultaire et associative fructueuse

Au-delà des enseignements, la Faculté offre une véritable vie de Campus au travers des manifestations organisées par les enseignants, par les unités de recherche, par la Faculté elle-même et ses services, ainsi que par la bibliothèque. Il n’y a pratiquement pas une seule journée sans manifestation au sein du Campus. En vue de faciliter l’accès à cette offre particulièrement riche, la Faculté s’est même dotée d’une programmation culturelle semestrielle mettant en exergue quelques grandes manifestations.

Les associations étudiantes contribuent également grandement à la vitalité du Campus et proposent des activités de grande qualité le plus souvent en lien étroit avec le projet pédagogique de l’établissement : développement de l’éloquence, de la capacité de débattre, organisation de conférence, rédaction d’un journal, tutorat…

C’est dire que les étudiantes et étudiants font, avec les personnels enseignants, administratifs et techniques, partie intégrante de la communauté facultaire dont chacune des composantes participe, par l’intermédiaire de ses représentants élus, au Conseil de Faculté en charge, avec le Doyen qu’il élit, de l’administration de la Faculté. Animant l’équipe de direction, le Doyen, également Directeur du Campus, est par ailleurs assisté par une équipe décanale, et en particulier par une Vice-Doyenne en charge de la Formation et des égalités. L’ensemble des grands enjeux facultaires (1er cycle, Master, Recherche, Formation tout au long de la vie, Insertion professionnelle, Relations internationales, Politique des langues, Culture, Vie étudiante, Relations humaines et conditions de travail, Communication) sont ainsi portés, avec le soutien et en lien direct avec des services profondément attachés à la qualité du service public, par des universitaires pleinement investis dans le pilotage de la Faculté, lequel intègre une dimension participative par l’intermédiaire de commissions dédiées à la vie étudiante et à la vie des personnels.

A son niveau, la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales contribue donc pleinement aux engagements de l’Université de Lille qui, conformément à ses statuts, se conçoit comme un établissement « ouvert et humaniste », « de liberté, de créativité et de responsabilité », «en prise directe avec les enjeux de la société », contribuant « à la valorisation du savoir ainsi qu’à la promotion de la pensée critique », veillant non seulement à « l’excellence » - attributaire du Lablel I-Site - mais aussi à « l’inclusion sociale » et à la lutte « contre toutes les discriminations ».

 

Aymeric POTTEAU
Professeur des universités en droit public
Doyen de la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales