Les étudiants du Master Droit du patrimoine culturel participent à l'exposition du sculpteur Marcoville à Cambrai
L’exposition « Lumières Célestes » a été inaugurée le 24 Mars dernier à la chapelle des Jésuites de Cambrai. Elle est visible jusqu'en septembre 2022.
Les visiteurs pourront contempler l’œuvre monumentale du sculpteur Marcoville qui élève l’âme, incite à la réflexion et à la spiritualité. Après avoir traversé le « jardin d’Eden », composé d’une forêt d’arbres et de fleurs de verre, le visiteur est accueilli par des Vierges et des anges avant de se laisser in fine transporter par « la pêche miraculeuse ».
Il faut rendre un hommage tout particulier à Edith Marcq, commissaire de l’exposition et chargée de l’enseignement de l’histoire de l’art dans le cadre du master « droit du patrimoine culturel » que dirige le Professeur Xavier Labbée à l’antenne de Cambrai. Elle est allée rencontrer l’artiste et lui a proposé de venir à Cambrai aux fins d’y exposer son œuvre ; très vite, la ville fut conquise par la beauté du projet, et le sculpteur de son côté est tombé immédiatement sous le charme de la chapelle des Jésuites, qui constitue pour son œuvre un écrin idéal.
Madame Marcq, en donnant beaucoup de son temps, a associé l’ensemble des étudiants du master (M1 et M2), qui ont eu ainsi l’immense privilège de pouvoir rencontrer l’artiste, de lui parler et de l’aider dans l’installation de l’exposition. MARCOVILLE était venu en février dernier dans les locaux de l’antenne pour présenter son œuvre en détail grâce à la projection d’un film, mais aussi pour répondre aux questions des étudiants. Certains d’entre eux effectuent actuellement leur stage à la chapelle des jésuites. Mais surtout, tous ont été invités à « plancher » sur l’œuvre de l’artiste : voilà un travail inhabituel pour des juristes ! Mais c’est aussi l’objet du cours d’histoire de l’art que dispense avec passion Madame Marcq, que d’inciter à l’éveil et à la critique artistiques. Nos étudiants ont ainsi été invités à transcrire leurs émotions et leurs réflexions dans le cadre de travaux qu’on n’effectue généralement pas dans le cadre un peu froid des facultés de droit. Certains de leurs travaux ont été présentés lors du vernissage : une étudiante à même été invitée à lire publiquement le récit qu’elle avait écrit.
Tout cela est réjouissant, car le master prépare nos juristes aux métiers de l’art et de la culture... Et le droit ne doit pas rester insensible à l’art. C’est ce dont sont convaincus les soixante-dix étudiants qui forment le master « droit du patrimoine culturel ».